Sur les traces des Dinosaures à Torotoro

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En route pour marcher sur les pas des dinosaures dans le parc national Torotoro. Pour s’y rendre, mieux vaut avoir l’estomac bien accroché, car c’est 4 heures de van sur route caillouteuse. Les poussins qui voyageaient dans le carton s’en souviennent encore !

Arrivés à destination nous sonnons aux portes afin de trouver une âme charitable pour nous loger. Nous posons les sacs chez une dame fort sympathique dont le petit garçon semble fasciné par la présence d’un grand barbu chez lui.

Avant de sortir acheter les entrées pour le parc, je jette un rapide coup d’œil dans le porte-monnaie pour vérifier la trésorerie et là, moment de panique, nous sommes en pénurie de cash pour tenir les deux jours et ici le distributeur de billets n’a pas encore été inventé !

Deux solutions s’offrent à nous, mourir de faim ou trouver quelqu’un pour nous sortir du pétrin. Fort heureusement une dame a accepté qu’on lui fasse un virement Paypal sur la seule borne Wifi du village en échange d’un peu de cash.

Le lendemain matin, à l’agence de guides, nous proposons à un autre couple de se joindre à nous pour bénéficier du tarif de groupe. Nous voici parés pour l’excursion.

À peine sortis de la ville, le guide nous présente déjà les premières empreintes. Ce parc est assez unique en son genre puisqu’il regorge d’empreintes et de fossiles pré-historiques laissés à l’état naturel.

Sur chaque empreinte il est possible de dire de quelle espèce il s’agissait et si l’animal était en train de marcher ou de courir. Les couches de sédiments, quand à elles, représentent plusieurs périodes de l’ère pré-historique et traduisent une véritable timeline.

Empreinte d’un théropode (ancêtre des oiseaux)

Empreinte d’un sauropode (grand herbivore)
Moule de l’empreinte d’un ornithopode, contenu dans la couche de sédiment supérieure

La visite se poursuit par le canyon. Après avoir contemplé son immensité, nous descendons par un petit chemin escarpé jusqu’au fond de ce dernier pour y trouver un petit coin de paradis au pied des cascades. Quand à la remontée du canyon, elle avait un arrière goût de la Montaña du Machu Picchu.

À bout de souffle, nous arrivons au sommet pour admirer la formation d’un bel orage au loin. Heureusement, nous avons tout juste eu le temps de regagner le village avant que le déluge s’abatte sur nous.

À ce moment là, nous étions loin d’imaginer que le déluge en question allait nous coûter de passer une partie de la nuit dans le van pour regagner la ville de Cochabamba.

En quelques heures à peine, la rivière est sortie de son lit et a englouti une partie de la route. Heureusement un chantier non loin de là a entendu notre détresse et un bulldozer est venu nous prêter main forte.

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