Désert d’Atacama

Catégories Chili

Notre dernière frontière terrestre d’Amérique Latine est franchie. Nous voici maintenant dans le désert, de l’autre de côté de la cordillère des Andes, côté Chili. Contrairement à la Bolivie, ce désert est habité.

La ville de San Pedro de Atacama, où nous nous trouvons à présent, est bâtie au milieu du désert et compte environ 4 969 habitants. La ville semble s’être développée principalement autour des activités touristiques. On y trouve donc tout le nécessaire, et même plus encore, avec une boulangerie française située à 10 minutes de notre dortoir !

Après le luxe du 4×4 en Bolivie, nous optons cette fois pour un moyen de locomotion plus économique et aussi plus sportif, le VTT. Avec un petit groupe de backpackers rencontrés la veille, nous partons explorer la vallée de la lune réputée pour son relief et ses dunes de sable.

En fin d’après-midi un choix s’imposait, rester là à regarder le coucher du soleil opérer sa magie et rentrer dans la nuit noire, ou jouer la prudence et partir maintenant. Impossible de renoncer à ce spectacle, nous avons donc goûté aux joies du vélo dans la nuit.

Le lendemain, nous reprenons les vélos, nous traversons à nouveau des magnifiques paysages du désert pour aller nous baigner dans un lac salé. La flottabilité y est telle, que l’on a l’impression de porter un gilet de sauvetage qui nous empêche de couler.

Tout comme celui de la Bolivie, le désert d’Atacama possède une activité géothermique importante comme en témoignent les « Geysers del Tatio ».

Nous goûtons pour la première fois de la viande de… lama !

Pour notre dernière nuit dans le désert nous nous sommes rendu dans un observatoire tenu par un couple de chercheurs. À l’aide de leurs multiples télescopes, nous avons pu décortiquer le ciel et observer pour la première fois les astres qui se cachaient derrière ces points de lumière tel que Saturne avec ses anneaux, une nébuleuse, des amas d’étoiles naissantes et mourantes.

Ce soir là ils ont changé notre regard sur le ciel et nous nous sommes sentis minuscules dans cette immensité qu’est notre univers.

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